jeudi 15 décembre 2016

Ce que disent Télérama et le Nouvel Observateur de ALGERIE du POSSIBLE

NOUVEL OBSERVATEUR
Le 16 mai 1966, un accident sur une route d’Algérie coûte la vie à Yves Mathieu, militant anticolonialiste en Afrique noire, avocat du FLN. Viviane Candas avait 11 ans alors, Yves Mathieu était son père. Revenant sur les circonstances de cette mort, demeurées énigmatiques, la réalisatrice retrace le parcours singulier de son père et, au fil d’entretiens et d’images d’archives remarquablement intégrées, dépeint la situation chaotique de l’Algérie au lendemain de l’Indépendance. La quantité des informations livrées en moins d’une heure trente est impressionnante. Tout autant que l’intelligence et l’habileté de leur assemblage. Le film captive de bout en bout. Il se signale aussi par une retenue, une distance, une discrétion, qui maintiennent, entre une histoire intime évoquée mezza voce et l’histoire du monde, un équilibre presque miraculeux. Dans un genre banalisé par un manque criant de discernement de la part des distributeurs, "Algérie du possible" s’apparente à une exception magnifique. A découvrir sans attendre. P.M.

TELERAMA
C'est l'histoire d'une femme qui a perdu son père et qui cherche à savoir pourquoi. Yves Mathieu, avocat anticolonialiste et militant socialiste est-il mort dans un banal accident de voiture ? Difficile d'y croire lorsque l'on sait que le camion qui l'a percuté, un jour de 1966, appartenait à l'armée algérienne. Ce documentaire pudique ne sombre jamais dans l'accusation facile, tout en évoquant beaucoup de sujets passionnants (peut-être trop pour une durée aussi courte) : l'indépendance, le pétrole algérien, l'alphabétisation, l'autogestion, le napalm, la restitution des terres... Le tout éclairé par le commentaire sobre de la cinéaste Viviane Candas. Voilà un film qui fâchera les quelques nostalgiques de l'Algérie française, mais rappelle à tous les autres que c'est en sondant son passé que l'on prépare l'avenir. — Pierre-Julien Marest

dimanche 4 décembre 2016

Algérie du Possible - Un film de Viviane Candas

LES JEUDIS DU DOC – Le documentaire c’est du cinéma
Jeudi 15 décembre 2016 - 20h45 - Le Lalano à Lalanne/Trie
En présence de la réalisatrice
 
 En rencontrant ses anciens compagnons de combat, le film suit le parcours d’Yves MATHIEU, né à Annaba, anticolonialiste en Afrique Noire puis avocat du FLN. À l’Indépendance de l’Algérie, il rédige les Décrets de Mars sur les biens vacants et l’autogestion, promulgués en 1963 par Ahmed BEN BELLA. La vie d’Yves MATHIEU est rythmée par ses engagements dans une Algérie qu’on appelait alors « Le Phare du Tiers Monde ». La réalisatrice, qui est sa fille, revient sur les conditions de son décès en 1966.

Plus d'info sur le site de Viviane Candas


mardi 22 novembre 2016

MATO - un film d’Edmond Carrère

Nous vous rappelons notre prochain rendez-vous ce jeudi 24 novembre

CUMAV 65 et le LALANO présentent

LES JEUDIS DU DOC – Le documentaire c’est du cinéma
Jeudi 24 novembre 2016 - 20h45 - Le Lalano à Lalanne/Trie

MATO Un film d’Edmond Carrère © Pyramide Production, TLT, télim TV, Obatala, 2014.
En présence du réalisateur

En Guyane française, à l’occasion d’un rituel funéraire appelé Pubaka, je filme des descendants d’esclaves africains évadés : les Boni-Aluku.
Face à une crise identitaire sans précédent, chacun se raccroche à une « fiction » pour survivre dans un monde en proie à de nouvelles règles.
En forêt, là où leurs ancêtres ont trouvé refuge, j’écoute leurs pensées.
Les croyances nouvelles et anciennes s’enchevêtrent, bouleversent les identités et questionnent la mienne. (EC)


Paniers partagés à 19h30 pour ceux qui le souhaitent

lundi 24 octobre 2016

BOXE ME BABY - En avant première

Nous vous rappelons l’ouverture de la saison 2016/2017
LES JEUDIS DU DOC – Le documentaire c’est du cinéma
Jeudi 27 octobre 2016 - 20h45 - Le Lalano à Lalanne/Trie
proposé par CUMAV 65 et le LALANO

En avant première au Lalano
BOXE ME BABY (2016 - 59 min.)

Un film de Nicolas Gaillard production Argane Productions - Les Films du Sud - Vosges Télévision
En présence du réalisateur
 Élodie, jeune boxeuse de 28 ans, déjà triple championne de France, nous conduit 5 années durant au plus près des cordes pour découvrir ce qui la fait tant vibrer sur le ring. Guidé par ses rêves, déterminé à vaincre, ce personnage nous transporte au-delà des clichés de la boxe.

Paniers partagés à 19h30 pour ceux qui le souhaitent



jeudi 16 juin 2016

BRIANTI VOYAGE SANS SON ATELIER

Projection de Brianti voyage sans son atelier
Un film documentaire de Jacky Tujague - 86mn – 2014 
En présence de J.Brianti et du réalisateur

Vendredi 17 juin, salle de fêtes de Pouzac 20h30 
Lundi 19 septembre, cinéma Le Sénéchal de Lectoure à 21h
Mardi 20 septembre, Ciné Astarac de Mirande à 20h30
Mercredi 21 septembre, Ciné 32 à Auch à 21h
Jeudi 22 septembre, Nogaro Ciné à 21h

Pour peindre, Jacques Brianti voyage… au fond de son jardin et de temps en temps au bout du monde, attentif à toutes les vibrations, pour nous livrer ensuite un regard singulier sur notre univers complexe et insaisissable. « J’ai toujours pensé que quand je peignais, c’étaient des bouts de vie qui venaient se faire peindre… c’est le monde qui vient se faire peindre chez moi » dit-il. Journalistes, chroniqueurs et politiques nous submergent de représentations sans toujours parvenir à nous convaincre ou enrichir nos propres perceptions.
Et l’artiste, que fait-il ? Comment naissent ses visions, émergent ses gestes, s’élabore son œuvre ? Comment s’opère la transmission… et avec quelles chances de nous troubler et de fragiliser nos certitudes ?
Suivons Brianti, chez lui mais aussi en Slovaquie ou en Italie où il a pris rendez-vous avec l’inattendu, dans les rues où il s’attarde, dans les musées où il aime à redécouvrir des œuvres oubliées ou « autrement » vues. Jamais dessaisi de son atelier mental, il accueille et apprivoise les signes que lui offre la randonnée, les croise à d’autres qui viennent d’on ne sait quels ailleurs, les transforme dans son atelier et nous donne finalement à partager sa vision du monde.


AG CUMAV - 1er juillet

J’ai le plaisir de vous inviter à l’Assemblée Générale  de la CUMAV 65 qui se tiendra dans la salle des fêtes de l’Abbaye de Saint Sever de Rustan
le vendredi 01 juillet 2016  à 18 h.

Merci de nous confirmer votre participation.
ORDRE DU JOUR
Celui-ci sera examiné sur l’ensemble de ses points à l’aune de la création de la nouvelle grande région dans laquelle s’inscrivent aujourd’hui nos activités.

RAPPORTS D’ACTIVITÉS ET FINANCIER 2015

LA CUMAV 65 PARTENAIRE CULTUREL
en milieu scolaire 
- Ateliers, options et Enseignement de Spécialité cinéma et audiovisuel
- Lycéens au cinéma
en milieu extra scolaire et professionnel
- Rencontres Lycéennes de Vidéo
- La Trame
- Apiamp
- Parlem TV
- Comment s'expriment ces partenariats ? Comment les améliorer ?

JEUDIS du DOC et DOC non STOP
Une organisation qui s’affine, un impact qui s’affirme.

PRODUCTION
Production de documentaires en cours et perspectives
Influence des nouvelles dispositions régionales et nationales sur nos projets en matière d’aide à la production et de diffusion.

ELARGISSEMENT DE PARTENARIAT AVEC LES ACTEURS DE PROXIMITÉ
Commune de Trie sur Baïse – Communauté de Communes du Pays de Trie – Collège de Trie – Maison de retraite…

REFONTE ET SUIVI DE NOTRE SITE www.cumav65.fr

QUESTIONS DIVERSES

RENOUVELLEMENT DU CA ET CONSTITUTION DU BUREAU

 Nous vous souhaitons nombreux à venir partager ce temps d’évaluation et de réflexion que vous pourrez précéder de la visite
du XX° salon de peinture et de sculpture proposé dans l’abbaye par l’Association Saint Sever en Couleurs du 26 juin au 10 juillet

Le Président de la CUMAV 65
 Jacky Tujague

jeudi 12 mai 2016

COMPAÑERAS - Un film de Dominique Gautier et Jean Ortiz


CUMAV 65 et le LALANO présentent
LES JEUDIS DU DOC – Le documentaire c’est du cinéma
Jeudi 26 mai 2016 - 20h45 - Le Lalano à Lalanne/Trie


COMPAÑERAS (2015, 70 min.)
Un film de Dominique Gautier et Jean Ortiz

production CREAV/production
en présence de Dominique Gautier


Le film retrace la participation et le rôle des femmes dans la défense de la République espagnole, dans l'anti-franquisme. Elles qui ont été longtemps reléguées, comme effacées. Une longue absence. Significative.
Leur reconnaissance, relativement récente, n'est pas encore au niveau de ce que fut l'engagement des femmes espagnoles dans le combat antifasciste.
Pendant 10 ans, Dominique Gautier et Jean Ortiz ont interviewé, rencontré, suivi, ces femmes courage, mères, épouses, en première ligne ou à l’arrière du front, miliciennes, combattantes, guérilleras, agents de liaison, recueillant des heures de témoignages plus forts et plus poignants les uns que les autres. Des portraits chaleureux de femmes anarchistes, communistes, socialistes..., des mots dits, des silences, des regards. Beaucoup de dignité.
Gautier et Ortiz ont ciselé un film délicat, tonique, qui ne cache ni les problèmes, ni les limites de la République, ni les contradictions d’une époque.
Ce documentaire raconte l'avant 1931, la République, la Guerre d'Espagne, l'anti-franquisme, la résistance en France, une « transition » sans rupture, le rétablissement d'une démocratie bancale... Il termine par la condition de la femme sous le très conservateur gouvernement Rajoy, sur le nécessaire combat de mémoire, mais tourné vers le futur, ainsi que sur le ressenti de la troisième génération « républicaine ».


















Paniers partagés à 19h30 pour ceux qui le souhaitent

lundi 7 mars 2016

Les jeudis du Doc - LE DOCUMENTAIRE C'EST DU CINEMA

CUMAV 65 et le LALANO présentent
LES JEUDIS DU DOC - LE DOCUMENTAIRE C'EST DU CINEMA
Jeudi 24 mars 2016 - 20h45 - Le Lalano à Lalanne/Trie

Dans le cadre des 19° Rencontres de TRAVERSE VIDEO - Toulouse 16-31 mars ( cinéma expérimental – art vidéo – photo - performances – installations)
En présence de Simone Dompeyre, directrice artistique du festival TRAVERSE VIDEO


1 - LES ELUCUBRATIONS D’UN SOLDAT INCONNU
de Nils Lacroix - Ecole des Arts Déco Paris (ENSAD) - 8min 50
Un soldat français, frustré de ne pouvoir partir à la guerre pour y prouver sa bravoure, reçoit la tâche de l’entretien de la tombe du Soldat inconnu. Par ennui, il commence à s’inventer les vies, les morts hypothétiques de cet illustre inconnu. Voguant entre cynisme et tendresse, le film porte un regard inédit sur la Grande guerre et sur ses combattants : les Poilus.

2 - JE NE SUIS PERSONNE
de Jonas Schloesing – Ecole des Arts Déco Paris - ENSAD 5min 55
Un portait de Fernand Pessoa, poète de l'intranquillité,

3 - THE POTATO EATERS
de Martin Kukal - Rép tchèque - 4min
Un hommage à Vincent Willem Van Gogh, l'artiste qui marchait sur les terres du Brabant.

4 - CARNE
de Carlos Gomez Salamanca - Colombie/Espagne - 7min 30
Sacrifice d’un animal dans un rite paysan colombien proposant différentes lectures autour du corps et de la mémoire.

5 - ON DISAIT SANS CESSE DE MOI
Les soeurs H_ - Suisse - 5min 40
Dans une interaction inhabituelle entre son, texte et image, On disait sans cesse de moi tente d'explorer comment l'image peut combler les trous, les manques du texte.

6 - LA BARQUE SILENCIEUSE
de Julie Chaffort - France - 32min
Julie Chaffort s’est nourrie du territoire de sa résidence dans le village de Monflanquin – de ses paysages, de ses atmosphères, de ses habitants et de leurs activités pour alimenter un scénario, une fiction. Les acteurs de La barque sont des Monflanquinois que la réalisatrice a rencontrés. En les observant vaquer à leurs propres activités, chanter, jouer de la musique, boxer, danser, elle a vu en eux des altérités en puissance.


En Boucle, dans le hall :
EFFLEURER de Bettina Hoffman
VIANDE de Caroline Carlier - Ecole Supérieure d’Art et de Design de Reims

lundi 22 février 2016

FAMOURAS - Un film d’Amanda Robles

CUMAV 65 et le LALANO présentent
LES JEUDIS DU DOC - LE DOCUMENTAIRE C'EST DU CINEMA
Jeudi 25 février 2016 - 20h45 - Le Lalano à Lalanne/Trie
En présence de la réalisatrice

FAMOURAS
Un film d’Amanda Robles - 2015 - 52′- France
Produit par Bobi Lux et Le Cerravhis

Julie et Vincent, 28 ans, sont bergers depuis plusieurs années. Chaque été ils partent en estive dans les Alpes. Durant ces quatre mois loin du monde, ils séjournent dans des conditions spartiates dans différentes cabanes, toujours plus en hauteur, toujours plus isolés. Cette année les choses sont différentes. Ils partent à trois, avec Robin, leur premier enfant qui vient juste d'avoir un an. Pour la première fois Vincent garde seul, avec difficulté, les quelques 2300 bêtes confiées par le groupement d’éleveurs tandis que Julie reste à la cabane pour s’occuper de Robin. Avec un téléphone, Vincent filme sa famille, son troupeau, sa montagne et les attaques du loup, si nombreuses cet été-là. Le film intègre ces images subjectives au fil du récit pour dessiner le portrait intime du couple qui, mois après mois, va de cabane en cabane, des paysages verdoyants aux crêtes battues par les vents, jusqu’à l’hiver qui enveloppe tout.


Paniers partagés à 19h30 pour ceux qui le souhaitent